Luma Montmorillon

Luma Montmorillon avec Gérard et Alain. 

Photos réalisées le 8 décembre 2023 à Montmorillon. 

Configuration globale : RAW en Manuel, ISO 100, WB 5200 K°, poses de 1,6 s à 3 s, diaph de f.4,5 à f.8 en fonction de la lumière. 

 Série signée Gérard

 Premiers commentaires 

Lors de la préparation, j’ai oublié de préciser à Gérard qu’il fallait positionner la mise au point sur l’infini (entre 10 m et l’infini) pour une focale de 20 mm. Cela explique pourquoi quelques filés de Gérard sont flous (N° 6709 à 6713). 

Quelques clichés (N° 6699 et 6700) manquent un peu de volume dans la luminance générale de la photo. Le volume lumière est à revoir au développement afin d’apporter de la profondeur clair/obscur à l’image.  

La remarque est identique concernant le rendu du spectre des couleurs. L’effet de contraste sera mieux traduit avec l’emploi d’un filtre Polarisant – UV à large spectre qui a pour effet de nettoyer les interactions entre les sources lumineuses présentent lors des shoots.  Pour ma part, j’emploie un filtre HOYA PLC SLIM (polarisant circulaire + UV AB) qui fonctionne bien. 

De mon côté, malgré de nombreux shoots, peu d’élus finalement. J’ai volontairement tout laissé afin de mieux comprendre l’analyse. Dans l’ensemble les mouvements ne sont pas assez amples. Les filés se retrouvent coupés sur les bords des images. Les gestes sont parfois trop saccadés, des formes anguleuses, disgracieuses à mon gout, apparaissent (N° 0965, 0971, 0973, 0975). Il faut rester exigeant sur le rendu final.

Par ailleurs, certaines sources lumineuses (des lampadaires de rue) créent des aplats prenant trop d’espace dans l’image (N° 1003 à 1005). 

 Pour aller plus loin

Observons ce que nous donnent les développements sur la page suivante

Le principe du développement comprend un ajustement des paramètres suivants :

  • exposition générale (valeurs moyennes)
  • exposition par zone (masques)
  • ajustement des couleurs (balance générale et sur zone)
  • dessin (contraste, présence, clarté, netteté,…)

Les seuls logiciels efficaces dans ce domaine sont ceux de la gamme Adobe (Photoshop, Lightroom). Un pack Photo sur abonnement est accessible à tous pour une somme modique. Les dernières versions par abonnement bénéficient d’outils comparables à ceux que nous employons autrefois en argentique.

D’autres logiciels existent, encore plus fins dans le traitement, comme Capture One par exemple.  

L’exploration comprend deux parties. Les photos sont brutes d’équilibrage moyen sur LR ou PSD. 

Les prises de vues des ambiances.

À noter qu’après la pluie, les sols apportent des reflets qui s’ajoutent aux ambiances nocturnes à la manière des scènes de cinéma. Les mouvements du public, plus présents lorsqu’ils se situent au premier plan, créent un effet fantôme. Ces premiers plans fonctionnent mieux dans la composition des points de vue.  

Les prises de vues à effet peinture de lumière (light painting).

Configuration identique, plutôt réglée sur 3s, en opérant des mouvements amples de l’appareil dès le déclenchement. Ce sont les mouvements qui créent des filés suivant les sources lumineuses présentent. Il faut néanmoins envisager les points de départ et d’arrivée. C’est la surprise en examinant le résultat qui, parfois, offre des effets sympathiques. 

Quelques vues laissent apparaitre par endroit des détails du décor, des ambiances (mobilier urbain, personnes,…) plus ou moins nets. 

Les effets de filés dépendent de la source de lumière. Les petits points dessinant des lignes sont dues à des lumières clignotantes ou intermittentes. 

Un traitement adapté sur Lightroom ou Caméra Raw de Photoshop offrira plus de profondeur aux détails et colorations.  

 Série signée Alain